Incroyable, Mechbal "persécuté" !?
Le Skin Head tangérois revient sur la scène. Dans un rapport qu'il soumit récemment à une association de défense des droits de l'Homme, Khalid Mechbal directeur du canard "Achamal 2000" prétend avoir reçu des menaces de mort au téléphone. Il se dit en danger à cause des articles traitant de la drogue (lesquels?), sic, que publie son journal. un journal rappelons-le édité pour son ami Abdelhak Bakhat, un repris de justice connu pour ses accointances avec les milieux du trafic des stupéfiants (Comme par hasard).
Rappelons-nous: l'affaire des "sauterelles qui ont envahit le nord" en septembre 2005, c'est lui.
« Les criquets noirs infestent le nord du Maroc ». Voici le titre qui figurait, en gros caractères rouges, avec la photo de trois subsahariens, sur la première page de l’hebdomadaire marocain « Achamal 2000 » (traduction : « le Nord 2000 »), numéro 283, du 6 au 12/09/2005, distribué dans toutes les régions du Maroc
« Des criquets qui infestent le Nord du Maroc », telle est la manière avec laquelle le journal « Achamal 2000 » présente les personnes issues de pays subsahariens qui se trouvent actuellement sur le territoire marocain. Quand on sait quelle calamité représentent les criquets, la comparaison est scandaleuse. Les Razzias des criquets pèlerins et les famines qu’elles ont provoquées dans le passé marquent encore profondément l’inconscient collectif de la population marocaine et des populations de toute la région. Mais le titre ne s’arrête pas là, il est encore plus explicite, on y fait également usage du verbe « Yarhzoo » qui signifie ici « détruire tout sur son passage »(1).
Pour Mechbal, les pauvres hères étaient la causes de tous les maux de la ville. La prolifération de la criminalité, c'est eux. Le vol, l'agression dans les rues, la mendicité, la misère c'est également eux. La sida, c'est aussi eux. Bref à peine si le "doyen de la presse tangéroise" comme il s'aime bien appeler, ne les accuse pas d'empêcher la pluie de tomber.
(1): extrait de l'une des nombreuses lettres de protestation qui ont été adressées au journal et aux différentes associations de protection de droit de l'Homme.
posted by Quinta Columna at 21:36
2 Comments:
C'est un cas parmi bien d'autres du double face, cachée/montrée de certains poloticards/"journaliestes" qui continuent, sans vergogne, à se mettre à plat vendre et offrir leurs services aux milieux mafieux du pays tout en se proclamant champions de la défense des "opprimés". Ils sont à l'origine de cette prolifération de "journaux et journalistes" fusils de chasse aux mains de malfrats et de parvenus et tirant à l'aveuglette sans foi ni loi. La prétention, l'impunité, la corruption, la complicité des autorités responsables agravée par le silence complaisant des "vrais" journalistes redorent le blason de ces parvenus et encouragent la pratique de ces maîtres chanteurs et de leurs créatures immondent.
L'hebdo "Achamal" de Khalid Mechbal, est d'ailleurs co-édité par les Editions marocaines et internationales dont le DG n'est autre que Abdelhak Bakhat, qui assure, d'après l'ours de l'hebdo, la fonction de directeur administratif et financier de l(hebdo qui veut devenir quoditdien, en question.
Donc, le pourvoyeur de fonds de la gazette de Mechbal est ce personnage tristement célèbre à Tanger car impliqué dans plusieurs affaires de trafics et d'abus de pouvoir. Il a été comdamné à trois ans de prison pour complicité dans la vente de biens immobiliers appartenant à la ville de Tanger. Il s'agit entre autres de l'affaire du Duc de Thovar qui avait en son temps fait la Une de tous les journaux et qui reste, jusqu'à présent, dans les couloirs des tribunaux et des méandres de la buraucratie, entre l'Espagne et le Maroc.
Ce même Bakhat a été cité dans des affaires de drogue (voir rapport de l'observatoire européen de la drogue publié en son temps par le journal "Le Monde".
Après tout, Mechbal peut dire ce qu'il veut... sachant que la culture à laquelle son canard peut se prétendre est celle de la culture de la drogue...
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